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Cette prodigieuse collection est autant une vitrine du cognac qu'une plongée dans l'histoire du produit et de sa région. La quasi-totalité des maisons de cognac existantes est représentée. Les flacons haut de gamme de V.S., V.S.O.P. et X.O. côtoient 46 millésimés, dont des eaux-de-vie d'avant l’apparition du phylloxéra – insecte qui attaque la vigne - soit avant 1875. La plus vielle remonte à 1850. Certaines bouteilles contiennent des assemblages issus du Paradis, surnom donné au chai contenant les eaux-de-vie les plus prestigieuses. Par exemple, le Golden Vintage de la maison Roland De Meriac est un assemblage de 36 eaux-de-vie dont la plus ancienne date de 1922. Parmi les trésors de cet ensemble, une sphère en verre de la maison Prunier reposant sur son socle tel un globe terrestre. Éditée à seulement cinq exemplaires il n'en resterait désormais que deux dans le monde. Plusieurs lots n'ont jamais été commercialisés ou proviennent de marques aujourd'hui disparues, comme un X.O. du château Hector Wine. À l'occasion de la constitution de cette collection, un magnum doré à l'or fin a été spécialement conditionné par la maison De Luze, au nom de la " Cognac Collection Record 2012".
« Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ».
Si la
maxime d'Alfred de Musset demeure célèbre, elle n'a pas coutume dans l'univers
du cognac. Les maisons ont, en effet, toujours offert un contenant dont l'éclat rivalise avec le contenu. L'Essence de Courvoisier, le Centaure de Remy Martin et la Création de Martel se distinguent par
leur carafe en cristal de Baccarat. Certaines bouteilles, comme l'Extra Vielle N°10 de Bisquit Dubouché,
sont gravées en or. Également présente, la N°5
de Courvoisier (photo), provenant d'une série de huit carafes dessinées dans les années
1980 par l'artiste Art déco Erté. Autre curiosité : un flacon cylindrique
de Remy Martin destiné aux expériences spatiales et jamais commercialisé.
Exposée au Musée d'art et d'histoire du Cognac jusqu'au 20 janvier, la collection sera ensuite homologuée par le Guinness Book puis vendue, en un lot unique, au bénéfice des œuvres caritatives du Rotary. Pour l'instant, les Rotary Clubs de Cognac et Jarnac n'ont pas encore trouvé de maison d'enchères et aucune estimation de prix n'a été avancée : Cela n'a pas sens de donner un chiffre car la valeur est la somme des valeurs individuelles, plus la valeur ajoutée d'avoir la plus grande collection du monde avec près de 200 flacons rares et exceptionnels et plusieurs dizaines qui sont introuvables. Pour un collectionneur, cela n'a pas de prix. » Michel Pasquet laisse donc le soin aux collectionneurs d'annoncer leur offre, sachant que la collection du canadien Michel Gillet (qui posséderait en réalité non pas 367 bouteilles mais près de 950) est estimée à 550.000 euros. Quant au profil de l'acheteur potentiel, il serait, selon Michel Pasquet, Américain, Russe ou Chinois : « Les Américains car ils montrent souvent leur réussite à travers des dons considérables aux œuvres caritatives, bénéficiant ainsi d'avantages fiscaux. Les Russes car ils adorent tout ce qui est le plus grand, le plus chic, le plus rare et donc le plus cher. Les Chinois car ils apprécient de plus en plus le produit cognac [NDLR : La Chine est le premier marché]. Et pour un Chinois qui a réussi, avoir la plus belle collection de cognacs, cela à un coté ostentatoire. » Reste à savoir si l'heureux acquéreur de cette formidable « cognathèque » aura l'idée saugrenue de la boire...
Camille Larbey
Photo : Gérard Manuel
Article publié dans le n°1 du 11 janvier 2013 de La Gazette de l'Hôtel Drouot
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